J'allais le signaler également : j'ai fait un copier/coller du résumé de l'émission, indiqué sur le lien :
"La SPA, la société protectrice des animaux, est la première association de protection animale créée en France, en 1845. Ne vivant que de dons et de subventions, elle est reconnue d’utilité publique en 1860, et pour cause : en France, toutes les heures, on abandonne plus de onze animaux domestiques. Et ce, malgré l'amende de 30 000 euros et les deux ans de prison encourus. Sur les 100 000 animaux abandonnés par an – dont 60 000 l'été –, la SPA en recueille environ 40 000*.
Dans le refuge de Plaisir, au sud de Paris, cent cinquante chats et une centaine de chiens cohabitent. Tous ont été recueillis par la fourrière, les autres sont euthanasiés. C'est ici que la journaliste Alexandra Alévêque continue sa découverte du genre humain. Car elle l’annonce d’emblée aux téléspectateurs : les animaux, ce n’est pas son « truc ». Elle ne les porte pas spécialement dans son cœur. Ce qui intéresse Alexandra, ce sont plutôt les personnes qui y consacrent leur vie. Travailler à la SPA, ce n’est pas seulement gérer les animaux, c’est aussi gérer les humains. Pour cela, elle va travailler durant vingt et un jours comme agent animalier. Parmi ces passionnés, il y a Marie-Laure, 35 ans, directrice du refuge depuis deux ans. La jeune femme a, depuis son plus jeune âge, épousé la cause animale et, lorsqu’un couple vient rendre Flanelle, une chienne adoptée il y a une semaine car elle est trop calme, ça l’énerve particulièrement. Pour elle, adopter est un engagement. Au refuge, l’équipe s’active : Fabienne s’occupe de l’accueil tandis que Dorothée et Marie stérilisent automatiquement les nouveaux pensionnaires. Il y aussi Cindy, ancienne employée dans la haute couture, un milieu un peu trop « prout prout », ou encore David, l’unique « mâle » de l’équipe, attaché dur comme fer à la mascotte du refuge, Téquila, chienne au « physique qui ne plaît pas » et qui sait ouvrir les portes. Le jeune homme est tellement passionnée par les animaux qu'il éprouve le besoin de passer tôt le matin voir ses protégés même lors de son jour de repos !
Le refuge de Plaisir mène également des combats, des « missions sauvetage ». Il récupère notamment les lévriers arrivant amaigris d’Espagne après avoir été torturés car pas assez performants. Heureusement, la vie dans un refuge n'est pas faite que de drames. Le dimanche est un jour plus gai. Une trentaine de bénévoles viennent promener les chiens en pleine nature. Chacun y trouve son compte et, parfois, cette balade brise la solitude de l’autre. Pour Marie, 80 ans, la doyenne des bénévoles, « contrairement aux hommes, les animaux sont honnêtes et nous aiment tout le temps. » Pour une autre volontaire, cette promenade est « une addiction ». Une fois de plus, la journaliste réussit sa plongée « en milieu humain » et propose un documentaire tendre et honnête."
Emérentia Fouquet