#0033ff]]« L’expérience du choix, de la liberté de choix… n’est pas seulement une vérité profonde, elle est également un élément très important de la thérapie ».
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" Ça fait 10 ans que mon chat urine sur le lit, Je suis enceinte, j’accouche dans un mois et je veux que ce problème soit réglé d’ici là."
" Je viens d’adopter un chat et je veux qu’il dorme avec moi, ça fait une semaine qu’il est là et il me fuit au moment d’aller se coucher."
" J’adopte un chien bientôt et j’aimerais être SÛR que mon chat s’entendra bien avec lui."
" Je voulais un chat indépendant et je suis déçue, le chat que j’ai adopté vient d’arriver et depuis 2 jours qu’il est là il fait des câlins non-stop."
Toutes ces demandes de consultations sont réelles. C’est du vécu. Je ne les juge pas mais m'en sert, avec l'accord des intéressés, pour illustrer un aspect de la vision faussée de l'humain sur l'animal.
Dans toutes ces demandes, c’est la volonté et le désir de l’humain qui sont mis en avant. Et un impératif à obtenir les résultats attendus.
« je veux que » et le comportementaliste doit faire en sorte avec sa baguette magique que ça se produise. Et le chat va devoir faire ce que j’attends de lui.
Mais, dans ces demandes des « détails » très importants sont oubliés :
le chat (l’animal en général) est un être vivant et non un robot avec des programmes et des boutons on/off sur lesquels on peut appuyer pour obtenir ce qu’on veut.
Le comportementaliste n’est pas un magicien qui va faire plier le chat aux volontés humaines mais il est là pour aider le chat et l’humain à vivre ensemble dans le respect des besoins, des limites et de la personnalité de chacun. Il va toujours aller au rythme du chat. Il va vous aider à comprendre ce qui arrive à votre chat et à mieux le connaître.
L’animal a lui aussi des besoins et des volontés propres qui ne seront pas forcément toujours en accord avec les nôtres.
Laisser le choix a l’animal d’être qui il est et le choix d’avancer à son rythme face à ce qu’on attend de lui est la clé de la réussite.
Se demander ce qu’on veut soi, c’est une chose importante. Mais c’est aussi important de savoir ce que le chat veut également et ce qu’il est capable ou non de donner à court, moyen et long terme.
Une bonne relation passe par la confiance et la compréhension de l’autre. Ce n’est pas imposer à l’autre. C’est observer, comprendre et s’adapter l’un à l’autre avec douceur et patience. C’est laisser le temps et le choix à l’autre.
Plus vous allez vouloir imposer et « dominer » le chat sans tenir compte de lui, plus vous obtiendrez l’effet inverse à vos désirs.
Plus vous écouterez et comprendrez ses choix, en respectant ses émotions et difficultés personnelles, plus vous serez surpris de voir tout ce qu’il a à vous offrir…
Comme disait Carl Rogers en 1964, « L’expérience du choix, de la liberté de choix… n’est pas seulement une vérité profonde, elle est également un élément très important de la thérapie ».
Résultats des concernés:
- malgré l'arrivée de bébé, nous avons aide le chat dans ses difficultés et les pipis ont définitivement cessé en 2 mois.
- en lâchant prise et acceptant de laisser le choix au chat, oh "magie" 3 semaines après il dormait avec la dame dans le lit.
- en respectant les besoins éthologiques de chacun et en laissant le choix aux anima7x de s'aimer ou non sans pression, ils cohabitent sereinement.
- en comprenant les besoins de chat, la personne a fini par les respecter et lui donner les câlins dont il avait besoin au début pour se rassurer puis tout s'est mis en place petit à petit et une belle relation s'est installée à juste milieu entre la fusion et la distance.